voici le début du roman que j'ai écris au sujet de la création d'Inaris :
"L’univers était si sombre, seules les planètes qui se promenaient çà et là sur leur orbite infernal donnaient un peu de vie dans cet espace si vide et si silencieux. Leurs regards s’évadaient sur ce lieu si calme. Non loin le soleil semblait éclairer leur route. Ils étaient là … tous les neuf, en alignement parfait. Ils attendaient … Une sphère avançait vers eux.
- La voilà.
Bientôt face à eux, la sphère se transforma peu à peu en une femme de lumière. Ses cheveux étaient faits de rayons du soleil, ils dansaient autour de son visage. Sa peau était aussi pale qu’une lune d’argent. Son visage était fin et jeune, presque immortel. Ses traits étaient si finement ciselés. Ses yeux, aussi bleu que les océans, aussi profond que les abysses. Ses lèvres étaient aussi rouge que le sang. Une robe longue et fine recouvrait son corps … Un être pur. Un sourire chaleureux peignait son visage. Elle était maintenant devant eux et elle les regardait un à un. Il n’était pas difficile de voir qui était le chef des neufs Dieux.
- Votre requête a été acceptée. Nous avons vu et observé les atrocités du comportement de ceux qui ne croient pas en nos idées et nos principes. Nous avons vu la souffrance de nos enfants. Un autre monde de lumière et de paix où la magie de nos rêves et de l’Art seront accomplis et couleront sur notre monde comme une source intarissable sera édifié.
- Bien, nos enfants sont prêts à nous aider.
- Nous avons trouvé une nouvelle terre cependant la vie y est hostile. L’air y est rare et les rayons du soleil y parviennent difficilement.
- Je suis le Dieu Soleil, ne vous en faites par pour ça, je trouverais une solution, répondit Soliar en souriant.
- L’eau y est abondante mais aucune verdure n’y pousse, de plus des créatures sans nom y ont élus domicile. Ils occupent cette terre et empêche la vie de s’y développer. Ce sont des créatures horrifiantes. Elles n’ont dans la tête que l’envie de détruire …
L’être pur vit un sourire malin se dessinait sur les lèvres de Niares. Elle poursuivit.
- … détruire la vie, le Bien autant que le Mal. Elles ne veulent pas être dominée par d’autres créatures.
Le sourire s’échappa des lèvres de Niares. La remarque était pour elle. Ces créatures ne feraient pas long feu face à elle.
- Nous enverrons alors chacun d’entre nous un de nos enfants pour qu’ils nous aident à conquérir cette terre de désolation, ils répondront à nos appels, expliqua Mafhlys.
La femme de lumière acquiesça souriante. Elle savait que Mafhlys veillerait à ce que tout soit fait pour que leur nouvelle terre soit parfaite. Ils comptaient tous d’ailleurs sur elle, même si certains avaient d’autres desseins plus noirs encore …
- Alors nous nous reverrons plus tard …
Elle disparaissait peu à peu.
- Cela sera une très bonne épreuve pour vérifier la loyauté et la dévotion de ceux qui chaque jour nous prient, voir s’ils méritent vraiment notre aide, lâcha Niares.
- Ce sera surtout l’occasion de tous nous allier pour former notre monde où la magie ne sera pas un crime et où nous pourrons vivre sans avoir peur ! répliqua Mafhlys, quoi qu’il en soit, nous allons nous séparer. Soliar, Serlisera et toi Lessar vous irez sur cette terre hostile, je sais qu’elle vous a parlé dans vos pensés pour vous indiquer où était cette terre, vous observerez et essayerez de faire naître la vie, vous êtes les cycles de vie, vous seuls pouvait faire revivre cette terre. Quant à nous nous irons choisir ceux qui seront les plus dignes pour cette expédition dangereuse.
- J’ai déjà l’homme qu’il nous faut ! Nous n’aurons besoin de personne d’autre ! lança Talos, sûr de lui.
- Un partisan de chaque Dieu Talos ! répliqua Varelis.
Talos croisa les bras, hautain et disparut. Niares partit à son tour. Serlisera, Lessar et Soliar étaient partis pour rejoindre leur nouvelle terre. Il ne restait plus que Varelis, Guildar qui n’avait dit mot, Kendras et Mafhlys.
Enfin les Dieux et leurs enfants comme ils les appelaient allaient pouvoir survivre. Depuis des décennies, leurs enfants vivaient cachés, victimes de leurs dons. Nombreux avaient déjà été exécutés, d’autres encore étaient morts de désespoir. La race crée par les Dieux vivaient cachée dans les forêts les plus sombres et épaisses. Les elfes, les fées et les autres vivaient reclus, invisibles aux yeux des hommes. Les mages pratiquaient leur Art à l’abri des regards, dans les grottes sombres, dans les clairières protégées par les arbres. Les enfants trop proches de la nature étaient abandonnés par leurs parents, les anciens Dieux s’effaçaient des mémoires … Peu les connaissaient encore et les vénéraient. Peu à peu ils se sentaient mourir … Cette situation est rapidement devenus intolérable et insupportable."
